MÉDIAS

FES –
TIVAL
2024

FESTIVAL BELLASTOCK 2024

12—15 SEPTEMBRE 2024 LIEU ENCORE SECRET

Cette année, Bellastock vous propose de prendre un peu de recul et de marquer une pause afin de revenir sur plusieurs années de travail et de recherches collective autour des questions de réemploi. Bellastock s’est fondée en 2006 en menant une réflexion sur le rapport que nous entretenons avec nos ressources et en imaginant un festival d’architecture expérimentale éponyme. Ce festival nous aide chaque année à faire émerger les enjeux forts du chantier sur le plan pédagogique, environnemental et social. Dès 2012, Bellastock se positionne sur le réemploi de matériaux, tant en termes de recherche que d’expertise, avec à la genèse son festival, “Le Grand Détournement”. Douze ans plus tard, l’essor du réemploi est certain et son développement donne lieu à plusieurs approches à différentes échelles, bouscule les pratiques des métiers de la construction et de l’aménagement et génère de nouveaux métiers.

En 2024, consciente qu’une nouvelle réflexion autour du réemploi est nécessaire, Bellastock souhaite à travers son festival d’architecture élargir la réflexion autour du réemploi, en envisageant autrement les pratiques de ces métiers pour les rendre enviable face aux enjeux climatiques et sociaux. Pour tenter d’y répondre, Bellastock et ses sociétaires ont mené un travail de réflexion en s‘appuyant notamment sur des entretiens menés avec des spécialistes et non-spécialistes du réemploi aux profils variés* : chercheur·es, enseignant·es, artisan·es, étudiant·es, architectes et expert·es en économie circulaire.

Émergent alors des questions auxquels nous tenterons de répondre cette année à travers différents temps forts :
– E
n quoi certaines approches sont-elles adéquates aux différentes visions de l’économie circulaire ?
– En quoi les pratiques de réemploi sont-elles capables de proposer de nouvelles organisations sociales et économiques désirables ?
– Finalement, le réemploi est-il pertinent s’il ne propose pas un nouveau récit ?

Lors du festival, la ville éphémère construite à partir de matériaux de réemploi, sera le théâtre d’échanges et de rencontres approfondis autour de cette thématique et proposera une programmation culturelle riche pour s’ouvrir au grand public et aux habitant·es du quartier.
Mais avant cela nous vous proposer de nous retrouver le 30 mai pour une journée de réflexions !

 

* Elise Giordano (Atelier Aïno, SCOP d’architecture), Michaël Ghyoot (Rotor, ASBL belge spécialisée dans le réemploi et l’économie circulaire), Maïlys Marseille (étudiante à l’ENSA Paris-Belleville, mémoire « La dimension humaine, sociale et sociétale du réemploi »), Mathias Rollot (Architecte DE, Docteur en architecture et HDR en Théories et pratiques de l’architecture, Maître de conférences TPCAU à l’ENSA Grenoble), Lorine Gratadour (Tailleuse de pierre en formation avec les Compagnons du Devoir et du tour de France), Kévin Demierre (Baubüro / Entreprise d’architecture spécialisée dans le réemploi, membre de la coopérative Insitu qui englobe Baubüro, Denkstadt, Circular et Unterdessen)

Les ateliers & la conférence du 30 mai

(SE) DÉCONSTRUIRE : ce que nous dit le réemploi

Cette journée se compose de 2 temps sur la journée du jeudi 30 mai 2024 :

Les ateliers : de 14h à 18h à l’ENSA Paris Belleville 
La conférence : de 19h30 à 21h30 au Pavillon de l’Arsenal

LES ATELIERS

Cette réflexion collective a mis en évidence des thématiques porteuses que nous proposons d’aborder le temps d’un après-midi d’ateliers de réflexion, en réunissant étudiant·es, enseignant·es, et professionnel·les de l’architecture, du paysage, de l’urbanisme et de l’économie circulaire appliquée à la construction. Chaque atelier réunira au maximum 20 personnes et sera animé par un·e salarié·e de Bellastock. 

Ils ont pour vocation de générer une réflexion autour de trois thématiques, pour dégager des pistes concrètes de travail prospectif :

Atelier n°1 – LA FORMATION 
La notion de réemploi questionne en profondeur notre manière d’approcher le projet (d’architecture, de paysage, d’urbanisme, d’aménagement), et suppose de l’apprendre et de l’enseigner autrement en changeant de paradigme(s).

Atelier n°2 – LE TRAVAIL 
Travailler avec le réemploi met en évidence la nécessité de valoriser le travail humain pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux, qu’il relève de l’inventivité ou du travail manuel.

Atelier n°3 – LA CULTURE ARCHITECTURALE
Le réemploi suggère d’imaginer une évolution des “fondamentaux” de l’architecture au regard des enjeux climatiques et sociaux. Cela questionne autant le rôle des architectes et des usager·es, que l’objet architectural et son processus de conception et de construction.

Ces réflexions seront restituées le soir même en introduction de la conférence au Pavillon de l’Arsenal, pour que les invités puissent réagir et échanger avec le public sur ces sujets.

LA CONFÉRENCE

Pour clôture cette journée d’échanges et continuer de nourrir nos réflexions, Bellastock propose d’investir le Pavillon de l’Arsenal le temps d’une table-ronde qui réunira professionnel·les de l’architecture, du réemploi, acteur·ices du terrain mais aussi de la politique.

Ensemble avec le public, nous échangerons sur ce que nous dit le réemploi sur la nécessité de “déconstruire” l’architecture, en abordant notamment les questions de formation, de la valeur humaine dans le travail, et de la culture architecturale. Pour donner le ton, la soirée sera introduite par la restitution des ateliers de réflexion sur ces sujets, qui se seront tenus dans l’après-midi même à l’ENSA Paris-Belleville.

Liste des intervenant·es à venir ! 

Partenaires du festival

INFORMATIONS PRATIQUES

Du 12 au 15 septembre 2024
Ouverture au grand public le samedi toute la journée.
Restauration et buvette sur place.

RÉSEAUX SOCIAUX

FESTIVAL

Manifeste

Le festival BELLASTOCK, en explorant les divers champs de la construction et du design, propose la fabrication collective d’une ville éphémère autour d’une thématique spécifique chaque année. La ville éphémère est devenue petit à petit un laboratoire grandeur réelle sur des thématiques contemporaines liées au devenir de l’espace métropolitain. Parmi elles : le processus collectif du projet, les cycles de la matière, l’innovation des mises en oeuvre, la fabrique collective de la ville, l’occupation temporaire d’espaces déqualifiés et/ou en mutation.

INFRA
STRUC
TURES

Les infrastructures de vie collective (cuisines, douches, lieux de spectacle, etc.) et les réseaux de logistique urbaine sont installés en amont du festival, apportant aux participants l’environnement adéquat à la construction de leurs propres structures. Imaginées avec des étudiants et des spécialistes lors de tables rondes et de workshops, les infrastructures
ont vocation à perdurer afin d’être réutilisées sur d’autres projets ou événements.

PÉDA
GOGIE

Lors de cet événement les participants, essentiellement des étudiants du secteur architectural et artistique, vivent quelques jours sur un site dédié à la formation libre, propice à l’expression totale de leur créativité. Ce moment de confrontation à la construction grandeur réelle est unique au cours de leurs études.
La création des structures éphémères débute lors d’une première phase de conception cadrée par un dossier d’inscription. Lors du festival, les participants sont alors confrontés à la matière et aux réalités de la construction. Il s’agit d’un temps d’expérimentation autour des techniques de mise en oeuvre et d’assemblage, durant lequel les projets sont retravaillés et réadaptés par rapport à leur conception initiale.
Pour les bénévoles qui prennent part à l’organisation, le festival permet

SITE

Le festival prend place sur un site choisi, différent d’une année à l’autre. Il peut s’agir d’une friche abandonnée, vouée à se transformer ou à disparaître. Le festival offre l’opportunité d’expertiser ce territoire.
On l’arpente, on y teste des usages, des fonctions, et on en tire des conclusions. Des idées émergent et servent de support à de la prospective.


MAR
CHE

Le festival se veut manifeste d’une perspective de développement durable, en créant des systèmes le rendant économe en énergies et en réduisant son impact environnemental. Il est aussi l’occasion d’explorer les cycles de la matière et du projet et d’expérimenter leurs mises en oeuvre. Lors de la préparation du festival des recherches et des tests constructifs sont menés sur les matériaux proposés aux participants ou utilisées lors de la construction des infrastructures. Depuis 2013, L’ensemble des repas assurés pendant le festival est pris en charge par l’association Disco Soupe qui cuisine à partir de rebus de l’industrie alimentaire.

Flash back